Un bouquet de fleurs sur une tombe

Démarches administratives suite à un décès

Le décès d'un proche est une épreuve pendant laquelle nous pouvons nous sentir dépassé. Les services publics vous soulagent et vous guident dans vos démarches.

Les démarches

Votre mairie peut vous guider dans vos démarches et peut se charger de formalités comme l’avis de mention de décès, la transcription de décès et le bulletin de décès.

Voici la liste des démarches à faire lors du décès d’un proche :

  1. Faire constater le décès
  2. Prévenir les proches
  3. Déclarer le décès à la mairie
  4. Si la personne décédée travaillait, prévenir son employeur
  5. Demander un congé ou une autorisation d’absence à votre employeur
  6. Vérifier si la personne décédée a indiqué ses dernières volontés
  7. Organiser les obsèques
  8. Prévenir la banque de la personne décédée
  9. Si la personne décédée était particulier employeur d’un salarié à domicile, prévenir les salariés et s’occuper du contrat
  10. Payer les obsèques
  11. Contacter les organismes sociaux
  12. Gérer les papiers et les données personnelles de la personne décédée
  13. Déterminer ce qu’il faut faire concernant les impôts
  14. Gérer la résidence principale, le patrimoine immobilier et les véhicules de la personne décédée
  15. Rassembler les documents et informations nécessaires pour la succession

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site du service public ci-dessous.

Un proche est décédé ?

Fiche pratique

Paiement des droits de succession

Vérifié le 14 juin 2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Si vous héritez, vous devez payer un impôt au moment de la déclaration de succession. Vous pouvez demander des délais de paiement sous conditions.

Vous devez payer les droits de succession si vous êtes héritier ou légataire du défunt, sauf si vous en êtes exonéré.

Les héritiers sont solidaires du paiement des droits.

Cela signifie que les services fiscaux peuvent réclamer la totalité des droits dus par l'ensemble des héritiers à un seul d'entre eux.

Dans ce cas, l'héritier qui paie les droits peut ensuite se retourner contre les autres héritiers.

Toutefois, cela ne vous concerne pas si vous êtes exonéré de droits de succession.

Si vous êtes légataire, les services fiscaux peuvent vous demander uniquement les droits dus sur votre part de la succession.

Vous devez payer les droits de succession au moment du dépôt de la déclaration de succession.

Vous pouvez demander un délai dans certaines situations.

Vous pouvez demander des délais de paiement.

Vous devez en faire la demande par lettre jointe à votre déclaration de succession.

Les 2 systèmes suivants existent :

  • Paiement différé notamment lorsque la succession comporte des biens en nue-propriété
  • Paiement fractionné (versement des droits sur une période de 1 an, étendue à 3 ans dans certaines situations)

Vous devez remplir les 2 conditions suivantes :

  • Offre de garanties (hypothèque sur un immeuble, par exemple)
  • Versement d'intérêts

 À noter

dans le cas d'une transmission d'entreprise, vous pouvez, sous certaines conditions, différer le paiement des droits pendant 5 ans. Après ce délai, vous pouvez le fractionner pendant 10 ans.

Vous pouvez payer les droits de succession par les moyens suivants :

  • Espèces (jusqu'à 300 €)
  • Chèque
  • Carte bancaire
  • Virement
  • Valeurs du Trésor sous certaines conditions

Le paiement peut aussi s'effectuer par un don à l'État.

En savoir plus sur les conditions du don à l'État

Le don à l'État nécessite une autorisation ministérielle.

Il est possible si les droits à payer atteignent au moins 10 000 €.

Il peut s'agir notamment des biens suivants :

  • Œuvres d'art
  • Livres ou objets de collection ayant un intérêt exceptionnel
  • Immeubles situés en zones d'intervention du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres
  • Bois, forêts ou espaces naturels pouvant être incorporés au domaine forestier de l'État

Les pénalités suivantes sont appliquées :

  • Intérêt de retard (0,20 % par mois, soit 2,4 % par an)
  • Majoration (de 10 % à 80 %, selon la situation)

Pour en savoir plus