Anecdotes historiques
Cherveux regorge d’anecdotes historiques, parfois incongrues. Découvrez les histoires, certaines oubliées de la commune.
Connaissez-vous l'histoire de la fontaine ?
En 1794 (12 frimaires de l’an III de la Révolution), le château de Cherveux fut vendu à Monsieur Pierre ALLONNEAU. Celui-ci interdit aux habitants l’accès aux douves, ils ne pouvaient alors plus faire boire leurs bêtes ni laver leur linge. Les cherveusiens commencèrent un procès contre M. ALLONNEAU qui dura 20 ans. Le propriétaire du château eut gain de cause.
Cependant, des années plus tard, son descendant Pierre Abraham ALLONNEAU fit plusieurs lègues à la commune de Cherveux dont fait partie la fontaine. Celle-ci fût construite en 1883 pour permettre aux habitants d’avoir accès à l’eau.
Le monument aux morts
Construit en 1921 après de nombreuses tergiversations sur la place du bourg. La colonne est faite par M. Barrault de Saint-Gelais, le buste en bronze est fait par Pourquet, statuaire à Paris.
Il est inauguré le 5 juin 1922.
En 2002, il est déplacé près de la mairie.
En 1945, les cherveusiens se réunirent autour du monument pour célébrer la victoire de la France.
Une catastrophe
« Nous avons à déplorer un malheur sous le rapport de l’art monumental. La plus grosse tour du château de Cherveux a croulé jeudi, à trois heures du matin. Deux servantes, qui couchaient dans une des chambres de cette tour, effrayées par le bruit qu’elles entendaient, se sont enfuies de leurs lits. Quelques instants après, la tour croulait, et à la place de cette élégante construction du moyen-âge, on ne voyait plus qu’un amas de décombres. »
Lys bannie
Le 24 janvier 1798, on obligea Cherveux à enlever les fleurs de lys et la croix du clocher ainsi qu’une croix qui était sur une enseigne de restaurant café.
Un miracle
En mai 1810 une femme de journalier accouche de triplés, cette histoire parait dans les journaux parisiens.
1359
En l'an 1359
Un colporteur qui commerce avec les Anglais et qui est établi à Maillezais est arrêté par les gens de Cherveux qui lui ont dit : “que il estait un traitre et qu’il auroit la tête coupée”
Vrai ou Faux ?
En 1939-1940, la duchesse Charlotte du Luxembourg se serait réfugiée dans la maison de Mme. de Bonneville à Cherveux, mais tous les occupants de la maison partent, suite au survol d’un avion allemand.
La réponse
C’est faux !
Une tragédie
Article du 18 février 1889, cette histoire est réelle et est racontée dans une vingtaine de journaux en France, tous prennent base sur le Mémorial des Deux-Sèvres.